«On se fait enseigner que les employeurs et collègues de travail se forgent une idée sur nous très rapidement, à cause de notre diction, de la confiance dégagée et de notre habillement, raconte Jessica Drolet. Et c’est assez difficile à défaire. Je rencontre beaucoup de gens. Je suis souvent appelée à représenter mon bureau. On est très sensibilisés à la première impression dans le milieu des communications.»
Pour le meilleur ou pour le pire, tout se jouerait dans les premières secondes quand on se présente pour la première fois à quelqu’un. Imaginez en sélection de candidats!
«Nous sommes dans la génération iPad et des réseaux sociaux, explique Roger T. Duguay, associé directeur de la firme de recrutement Boyden, à Montréal, et auteur du livre Démarquez-vous: comment maximiser votre impact. On passe rapidement à autre chose. On a moins le temps de s’asseoir, d’apprécier et de voir le vrai potentiel d’une personne. Inconsciemment, on juge très rapidement. La première impression joue ainsi un rôle important.»
À ce sujet, Roger T. Duguay cite François de Gaspé Beaubien, chef de la direction de Zoom Média, dans son livre: «J’ai rarement plus de cinq ou dix minutes quand je rencontre quelqu’un. Je n’ai pas le choix de me forger une opinion rapidement. Et cette opinion est parfois la seule information qu’il me reste de cette personne.»