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Cet article a été publié dans Linkedin le 15/11/2016.

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Le monde a changé, le recrutement s’est adapté.

Le métier de chasseur de têtes ne date pas d’hier. Née au début du XXième siècle, cette discipline prend réellement son essor à la fin de la seconde guerre mondiale. Le boom économique de l’après guerre fait naître une pénurie de cadres qualifiés. Le terrain est fertile et les firmes spécialisées en recrutement de cadres fleurissent et s’adaptent aux besoins du marché toujours en évolution. « Une seule chose est constante, permanente, c'est le changement. » Héraclite

La carrière : un concept en évolution

Il y a encore quelques dizaines d’années, un cadre pouvait passer plusieurs dizaines d’années dans la même entreprise, voire au même poste. Les échelons étaient gravis petit-à-petit, à force de sacrifices, d’engagement et de temps. Ce que l’on observe aujourd’hui, c’est une impatience généralisée.

Pour progresser, il faut être en mouvement. Selon l’enquête Mobi-cadres de Deloitte et Nomination (réalisée en juin 2014), plus d’un cadre sur cinq a changé d’entreprise ou de poste l’année passée. Ces derniers restent en moyenne 4,1 ans à leur poste, avant de poursuivre leur évolution à l’interne ou à l’externe. Cette tendance à la mobilité amène de nombreuses entreprises à devoir faire face rapidement au départ de leur cadre dirigeant.

Des marchés ouverts et prometteurs

Certains talents sont particulièrement difficiles à dénicher. Le marché du travail local dispose par définition d’un bassin de candidats limité. L’avènement d’internet et l’ouverture du marché du travail canadien ont contribué à révolutionner le métier de recruteur de cadres. La mobilité professionnelle n’est plus seulement régionale, mais bel et bien mondiale.

Pour un poste ouvert au Québec, il n’est pas rare de mettre en compétition des candidats provenants de différents continents. Des pays tels que le Brésil, la Russie, l’Inde ou encore la Chine sont en voie de devenir de véritables pépinières de gestionnaires éduqués et accomplis.

Et les chasseurs de têtes dans tout ça ?

Comme l’a dit Edwin G. Booz, fondateur du cabinet de conseil « Booz Allen & Hamilton » en 1914 :

« Often the best solution to a management problem is the right person. »
La bonne personne capable de résoudre votre enjeux de gestion se trouve peut-être au sein de votre entreprise, dans l’édifice de votre compétiteur de l’autre côté de la rue, ou à l’autre bout de la planète. Nous disposons aujourd’hui des conditions et des outils appropriés pour trouver cette personne, et lui faciliter l’accès à votre entreprise.

Lorsqu’un client fait appel à nous pour combler un poste, nous utilisons trois moyens pour dénicher le meilleur candidat :

Notre banque interne de données regroupant des profils nationaux et internationaux (un cabinet tel que Boyden compte plus de 600 000 profils dans ses registres)
Internet : nos recherchistes sont passés maitres dans l’art de dénicher des talents sur les médias sociaux, les sites des entreprises et associations professionnelles
Le réseau de contacts personnels développés par les associés du cabinet : il s’agit de l’un des principaux avantages compétitifs d’une firme qui s’acquiert avec le temps
Contrairement aux idées reçues, un cabinet de recrutement n’est pas la meilleure adresse où frapper pour décrocher un nouveau travail. S’il existe un besoin sur le marché correspondant à votre profil, un chasseur de têtes prendra directement contact avec vous, que vous soyez en poste ou non.

Il est donc aujourd’hui de votre responsabilité d’assurer votre visibilité en ligne et hors ligne (si vous souhaitez vous voir offrir spontanément un nouveau poste). Toutefois, les bonnes pratiques à suivre pour y parvenir ne sont pas toujours évidentes.

Au cours des mois à venir, je publierai un ensemble d’articles pour vous partager mes conseils et vous aider à vous démarquer dans ce monde en constante évolution.

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